Le premier volet de la saga était une réussite en raison de l'originalité de son scénario. En effet, pour la première fois sur terre, une créature extra-terrestre redoutable affrontait un groupe de soldats surentraînés perdus dans la jungle, au cours d'un huis clos à suspens très bien servi par l'interprétation d'Arnold SCWARZENEGER. Du coup, ce deuxième volet, qui transpose cette fois l'action dans la jungle urbaine, semble manquer d'originalité : la menace ne se devine plus, elle est constamment visible à grand renfort d'effets spéciaux et d'hémoglobine. Malgré le réel talent des acteurs, on peine à croire qu'un flic puisse d'associer à un mafieux pour vaincre, en 1997, E.T débarqué à New York. En cela, le milieu hostile de la jungle du 1er épisode contribuait à renforcer la crédibilité du scénario. Je donnerai toutefois la moyenne à ce film puisqu'il nous fait découvrir que les Prédators vivent en groupe, et que les spécialistes pourront découvrir, au cours de la scène finale, un crâne d'alien dans le vaisseau spacial, ce qui contribua longtemps à entretenir, auprès des fans, le mythe d'une rencontre Prédator vs Alien. Heureusement, cette rencontre explosive à voir cet automne sur nos écrans permettra peut être de racheter ce deuxième épisode.

Une image correcte sans plus. Format 1.85 16/9e anamorphique compatible 4/3. Ne vous attendez pas à avoir une qualité de pixelisation comparable au Retour du Roi ou à Star Wars.

Ce film est proposé en Dolby Digital français, anglais et italien 5.1. Les sous-titres sont également disponibles dans ces langues et en grec et hollandais. La bande son est correcte.

S'il existe un minimum syndical dans le milieu DVD, ce film en est l'illustration idéale ! Malgré une intéractivité quasi inexistante, vous pourrez toutefois accéder à la bande annonce et ... c'est tout ! Toutefois, vu le prix payé, il ne fallait pas s'attendre à une version double dvd - prestige - édition collector.

Le recto de la jacquette ne s'encombre pas des détails : le titre, le prédator, et puis passez, y'a plus rien à voir. Heureusement, le verso est plus complet et le chapitrage figure en 2ème de couverture. Le disque est sérigraphié d'une silhouette vue façon caméra thermique du Prédator, parfaitement superposée sur la photo de 3ème de couverture.