Horus, Le Prince Du Soleil, un film de Isao Takahata animé par Hayao Miyazaki, soit la rencontre de 2 géants de l’animation. Jeune garçon courageux, Horus à reçu « l’épée du soleil » de Moog, le géant de roche, et à refusé le pacte que lui proposait le démon Grundwald. Parti à la recherche de ses origines, il s’arrête en chemin au village de Frep. Là tout seul, il tue le grand brochet qui affamait le petit bourg en empêchant les poissons de remonter la rivière. Mais le héros n’a pas eu le temps de profiter de son nouveau statut qu’il doit déjà repousser la horde de loups envoyée par Grunwald, furieux. Le lendemain, en suivant un chef de meute, un « loup argent », il rencontre une mystérieuse jeune fille égarée dans ses pensées, Hilda. Comme lui, elle à tout perdu et cherche un sens à sa vie. Une belle amitié naît entre les deux jeunes gens mais, le démon guette, fomentant dans l’ombre ses noirs desseins. Horus, Le Prince Du Soleil date de 1968 et ça se voit. Tout d’abord au niveau graphisme, les dessins sont étranges surtout quand on sait ce qu’arrive à faire Hayao Miyazaki aujourd’hui. Mais bon c’était son premier essai. Les scènes d’actions sont surprenantes, en effet hormis la dernière bataille, les autres scènes d’actions restent fixe, c’est en quelque sorte la caméra qui bouge sur des plans dessins. La musique quant à elle n’est pas trop mal malgré qu’elle soit répétitive durant toute la durée du métrage, 1 heure 22 minutes. C’est plus de 35ans après sa conception qu’Horus arrive enfin en France, le cinéma asiatique étant très à la mode et surtout les animés. On ne peut qu’en remercier Hayao Miyazaki d’avoir séduit un peuple occidental avec ses œuvres Princesse Mononoké et Le Voyage De Chihiro. Le film est adressé à un public adulte malgré les petites bébêtes gentils qui suivent nos héros lors de leurs aventures, mais pas d’humour dans ce film, c’est même assez dure pour un enfant, mais bon les enfants ne comprennent et ne font pas attention à grand chose donc… Horus est cependant un petit bijoux d’une grande richesse visuelle et narrative même si cette richesse est peu exploitée. Horus est une marque du passé, un maillon primordial de l’histoire de l’animé japonais.
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