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Créé au Japon dans les années 50 et vedettes de nombreux films, Godzilla est remis au goût du jour par Hollywood et Roland Emmerich (responsable de Stargate et d'Independance day). Le film obéit aux règles immuables de tout bon film catastrophe: présentation des personnages, scènes de destruction, émeutes, exode des habitants puis traque de la bête. Bourré de références aux chefs d'oeuvre du genre (King Kong, Les dents de la mer, Jurassic park), le film n'arrive pourtant pas à la cheville de ses modèles. Peut-être à cause de son patriotisme toujours présent (d'après le scénario, la créature est née à cause des essais nucléaires français dans le Pacifique!), de ses personnages caricaturaux (le rôle de Jean Réno est un monument de ridicule) ou de ses abérrations scénaristiques (il va falloir m'expliquer comment Godzilla peut se rendre de Tahiti à New-York sans avoir été vu ou bien encore comment cela se fait-il que l'armée détruise plus la ville que la bête elle-même sans problèmes).
Par contre, chapeau bas aux directeur des effets spéciaux, le français Patrick Tatopoulos (le nom de Matthew Broderick dans le film en hommage à celui-ci), qui nous offre des effets spéciaux démentiels et une créautre réellement impressionnante. Ces scènes numériques sont le seul atout de ce Godzilla remanié, cruellement prémonitoire des attentats que connaitra New-York le 11 septembre 2001.
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