A l'instar des plus grands films du 7éme art, la trlogie trouve sa place au panthéon des films cultes ; meme si personnellement je regrette l'enthousiasme qui se perd au fur et a mesure des films.
Globalement la trilogie reste d'une rare intensité. Le cycle raconte l'ascension puis le déclin de la famille Corleone dans la mafia d'aprés guerre.
Dominé dans le premier film par Vito Corleone joué par Marlon Brando charismatique et impressionnant dans son role de patriarche, on suit avec exaltation l'apogée de cette famille italienne dans les "affaires". Vito Corleone dirige sa famille respectueusement aux regles siciliennes ou la famille passe avant tout.
Dans le deuxieme volet, Michael Corleone (joué par Al Pacino)prend le relai de son pere dans la gestion de la "famille". Il rompt avec les traditions siciliennes et tente réorganiser sa famille à la mode capitaliste sacrifiant la morale européenne pour l'attrait financier des Etats Unis. Le poids de sa famille décline alors et Michael est apprehendé par la justice... parrallelement a cela des flash back reviennent sur les debuts de l'ascension de Vito Corleone avant guerre (joué par Robert De Niro. le film est alors monté sur ce paradoxe de déclin et d'ascension. D'ailleurs il me sembe que De Niro tout comme Brando dans le premier film sont plus a l'aise qu'Al Pacino.
Le dernie opus tourné quelques années plus tard montre Al Pacino à la fin de sa vie et souhaitant blanchir son argent dans des entreprises légales. Le nouveau Michael a alors besoin de reconnaissance. Les restes de la "famille" est alors completement noyés dans les méandres du capitalisme moderne. On découvre enfin le neveu et le successeur des Corleone joué par Andy Garcia (a l'aise dans son role du jeune rebelle).
Le film se termine montrant une famille déchue réduite au possible par des assassinats, traitrises et autres...
|