Dernier film du Dario Argento de la grande époque, "Phenomena" porte les marques du déclin de l'oeuvre du réalisateur. En effet, même si l'on retrouve la virtuosité de l'auteur dans le jeu de la caméra, les décors baroques et des scènes de meutres graphiques toujours aussi bien amenées, le métrage souffre d'une grosse baisse de régime la première demi-heure passée et ne retrouvera son souffle que dans les vingt dernières minutes avec des séquences assez brutales et les rebondissements accumulés, chers au réalisateur.Ce qui fait que "Phenomena" se regarde sans déplaisir, si l'on accepte le postulat de base improbable ( cette jeune fille communiquant avec les insectes ) et reserve même de bonnes surprises. De plus, l'interprétation, celle de Donald Pleasence notamment, sonne juste.
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