Jaquette H.R.
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Titre
:
Le couvent
Version :
Française
Auteur de la critique :
Nicore
Date de la critique :
05/02/2006
Cette critique a été
visitée
375 fois.
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Editeur : Pathé
Année de sortie au cinéma : 2000
Date de sortie du DVD : 23/07/2003
Durée du film : 84 minutes
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Résumé :
Chaque rentrée, adolescents boutonneux et jeunes filles en fleurs se retrouvent aux portes d’un ancien couvent pour se déniaiser à l’herbe ou à la bière. Institution glauque aux fenêtres aveugles, cette maison de bonnes sœurs abrita un drame sanglant quelque quarante ans plus tôt. Une brave collégienne en kilt et chaussettes blanches se serait faite avorter par la communauté, plus favorable aux jeunes vierges. D’autres prétendent que c’est le curé qui l’aurait engrossée... Et la jeune fille en pleurs revint pour se venger, tuant sans pincettes toutes celles qui portaient cornettes. Depuis, le couvent serait hanté...Le professeur Michael Padovic se rend avec sa femme Hélène à l'ancien couvent d'Arrabida, afin d'étayer une thèse sur l'origine de Shakespeare. L'étrange Baltar, gardien des lieux, est immédiatement séduit par Hélène. Afin de détourner l'attention du mari, il lui propose l'aide de la jolie Piedade, aggravant une situation déjà tendue...
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| Avis
Artistique |
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Avis
sur le film : |
 
(8.5/10) |
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Avec "Le couvent", Mike Mendez ( déjà réalisateur d'un "Sérial-killers" plutôt gratiné ) nous offre un gros délire, aussi gore que satirique et définitivement fun ! Le script est relativement classique avec cette bande de jeunes allant dans un couvent abandonné ( et hanté ) pour faire la fête et qui, bien sûr seront attaqués par des nonnes fantomatiques, mais c'est le traitement de l'intrigue qui se révèle intéressant. Le réalisateur enchaîne les différentes péripéties à une vitesse folle, sans jamais le moindre répit au spectateur, donnant ainsi à son film un rythme endiablé plus que plaisant, effet encore augmenté par un découpage en plans courts, un cadrage original, des mouvements de caméra incessants et un éclairage surprenant. De plus, tout le métrage est accompagné d'un humour second degré souvent irrésistible ( les adorateurs de Satan sont par exemple d'un kitsch épatant ), mais parfois un peu trop lourd ( le personnage joué par la revenante Adrienne Barbeau et ses bons mots sont trop stéréotypés ). Les effets spéciaux sont de bonne tenue, les maquillages sont réussis, le gore est ici expansif et l'emploi de couleurs fluos rouges ( pour le sang ), vertes ( pour les yeux des nonnes ) ou bleues ( l'éclairage du final ) renforce l'impact décalé de l'ensemble. L'interprétation est cohérente mais reprenant trop de figures classiques du genre pour paraître originale. "Le couvent" est donc une grosse pochade débordante d'énergie qui écrase tout sur son passage et mérite largement le détour !
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