Peut-on dissocier "Pulp fiction" de son auteur Quentin Tarantino ? impossible ! Q. Tarantino atteint la consécration à Cannes (la mecque du cinéma) avec ce film inclassable, et qui plus est, avec la bénédiction de MONSIEUR Clint Eastwood (Président du jury cette année là). Est-ce mérité ? Cent fois OUI !!! C'est l'histoire d'un couple d'apprentis braqueurs qui décide de... Mais à ce moment-là il y a deux tueurs qui... Et puis, il ya aussi un boxeur qui a perdu sa montre... Mais à ce moment-là le premier tueur... Avec trois bouts d'histoires qui s'entrechoquent, Tarantino réalise un film d'une irresistible drôlerie. Violent certainement, mais d'une violence désamorcée par le burlesque. Tarantino pose sa caméra devant ses apprentis braqueurs. Ils discutent, font des projets d'avenir, ça prend du temps... Ils sont niais, drôles mais aussi touchants. C'est seulement après qu'ils sortent les flingues. Ces histoires de caïds, de poules de luxe et de dealers, on les a déjà vues cent fois. Racontées comme ça, sûrement pas. "Pulp fiction" n'occulte rien, pas même le plaisir de la drogue ni celui de la gâchette facile. Simplement ce genre de plaisir se paye. Chez Tarantino, il y a toujours une morale... un peu élastique. La planète Cinéma accueille un nouveau génie, c'est assez rare pour être souligné.
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