James Cameron s'empare de la franchise " Alien". Le pluriel du titre est révélateur : là où R. Scott économisait les effets Cameron les exhibe et les empile. Cependant le cinéaste n'oublie pas de faire du cinéma. Un peu comme Sergio Leone (toute proportion gardée), dont la mise en scène était un véritable spectacle. Cameron au milieu des effets spéciaux, transforme "Ripley" en une véritable " Terminatore" au féminin dans ce film claustrophobique qui offre une remarquable escalade de la violence, jusqu'à un duel final à couper le souffle. On retrouve d'ailleurs dans l'opposition entre le vivant et le mécanique l'un des thémes de " Terminator". Avec Cameron la franchise crée par Ridley Scott est entre des mains sures.
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