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Titre
:
Day of the woman
Version :
Française
Auteur de la critique :
Nicore
Date de la critique :
26/02/2006
Cette critique a été
visitée
547 fois.
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Editeur : Antartic Année de sortie au cinéma : 1978 Date de sortie du DVD : 30/06/2005 Durée du film : 101 minutes
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Résumé :
Journaliste à New York, Jennifer s'installe seule dans une maison isolée à la campagne. En quête de calme, elle se lance dans l'écriture de son premier roman. Jeune et belle, elle attire aussitôt l'attention de quatre hommes. Menés par John, un garagiste, ils lui tendent un piège et l'entraînent dans un coin de forêt, la violent, la battent sauvagement... Convaincus que Jennifer a succombé au calvaire, ils abandonnent son corps. Mais Jennifer vit toujours, blessée, traumatisée et désormais motivée par une seule pensée : la vengeance. A ses agresseurs, elle fait payer le prix fort à leur acte barbare. Méthodiquement, avec une cruauté et une volonté dont elle ne se croyait pas capable...
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Avis
Artistique |
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Avis
sur le film : |
(9.5/10) |
Auréolé du statut de film-culte ( dû en partie à sa longue interdiction dans différents pays ), ce "Day of the woman", presque plus connu sous le titre "I spit on your grave", nous dépeint le calvaire enduré par une jeune New-Yorkaise en vacances puis sa vengeance à l'encontre de ses bourreaux. Le script prend le temps de planter l'action dans un cadre bucolique presque trop tranquille, et après quelques avertissements, le piège se referme sur la frêle Camille Keaton dont l'agression sera mise en scène de manière totalement crue, violente et très détaillée par le réalisateur, sentiment renforcé par l'absence de partition musicale qui rend encore plus brut les images soumises au spectateur. Les souffrances de la jeune femme seront prolongées plusieurs fois, alors que l'on était légitimement en droit de croire à la fin de l'horreur, augmentant ainsi encore d'un cran le climat de tension installé magistralement par une réalisation d'une neutralité absolue, alternant les plans larges et les gros plans sur les visages des personnages. La seconde moitié du film, au cours de laquelle l'héroïne mettra en place une revanche aussi perverse et cruelle que ce qu'elle a subi, est également riche en suspense et prend littéralement le spectateur à la gorge, tant les intentions de la jeune femme peuvent sembler floues. Le métrage peut s'appuyer sur une interprétation convaincante, très réaliste ( notamment Camille Keaton, qui arrive parfaitement à changer de registre entre les deux principaux actes du film, fragile et désarmé au début du métrage, puis froide et manipulatrice, et dont on arrive instantanément à compatir à la douleur ) et un rythme linéaire sans aucun relâchement, aidé par cette atmosphère glauque, tendue et malsaine. Donc, ce "Day of the woman" est un véritable choc, un film "coup de poing" très très dur et grave, jamais égalé dans le genre, mais comme on dit, à réserver aux spectateurs les plus endurcis !
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