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Le film est très sombre, que ce soit pendant les scènes en forêt (les plus sombres) que les scènes d’intérieur (les moins sombres), le film est donc à regarder dans le noir total pour apprécier pleinement le spectacle à sa juste mesure. Le sombre n’altère en rien la qualité d’image qui est très haute sur une pellicule vierge de tout défaut.
Le plus impressionnant au niveau des images, ce sont les rares couleurs vives qui sont idéalement et volontairement mises en avant, elles font partie d’un jeu de luminosité et d’éclairage qui donne au film un aspect très fantastique et super beau.
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Il faut savoir que ce film possède une bande son en DTS plein débit, c’est assez rare pour ne pas omettre de le signaler mais surtout d’essayer. Pour ceux qui ne sont pas équipés le Dolby Digital 5.1 les rendra tout autant satisfaits car le son sort de tous les coins de la pièce, tout en version française et les effets sonores sont bien en adéquation avec le film, il faut s’accrocher lorsque l’ogre entre en scène, attention aux oreilles et aux voisins.
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Les menus sont superposés sur de superbes images de très grande qualité, c’est un bonheur visuel de naviguer dans les deux disques surtout pour l’animation que l’on découvre en choisissant les options.
Le verso du fourreau annonce une très grande liste de suppléments, après le visionnage du film, on est curieux de voir si la qualité se rapporte à la quantité.
En tout premier lieu, on aperçoit que le premier disque qui contient le film possède déjà des bonus, pas moins de trois commentaires audio sont présents, celui de l’équipe technique révèle de bons secrets de tournage mais les deux autres sont plus axés sur l’humour car ils sont réalisés par les enfants, c’est également très intéressant de connaître le point de vue sur le film de jeunes acteurs, de plus tout étant en version française, on ne peut mieux rêver.
La plupart des suppléments sont regroupés sur le second disque qui leur est réservé, dès son insertion on a le choix entre deux options : « Il était une fois Poucet » et « Au delà du conte… ».
- « Il était une fois Poucet » comporte dans son sous-menu deux longs story-boards où l’on voit en dessins les scènes de l’arrivée chez l’ogre et de la poursuite des loups, on reste dans les dessins avec quatre galeries de dessins plus ou moins longues mais également d’autres galeries mais elles en photos, elles sont au nombre de trois. Un supplément vidéo nous conte la biographie de Charles Perrault sur trois minutes de documents d’époque, c’est presque le seul bonus filmé de cette première partie car treize filmographies complètes ferment cette partie de suppléments avec un petit plus à voir lors de ces filmographies ce sont les extraits vidéos de casting des enfants, on est surpris par leur longueur et leur originalité.
- « Au delà du conte... » propose également son sous-menu et là on découvre une longue liste de nouveaux bonus avec entre autres un making-of de trente minutes qui, tout en présentant l’équipe du film, nous révèle le travail réalisé par chacun d’entre eux avec des images du tournage comme si on se trouvait derrière la caméra, il reste un documentaire sans explication technique mais rien que le fait d’espionner nous apporte des informations. Les huit scènes coupées sont pré commentées par le réalisateur et c’est grâce à cela que l’on comprend mieux pourquoi elles ont été rejetées. Un documentaire présente la biographie du compositeur musical Joe Hisaishi à lire en même temps que de le voir en plein travail, cette vidéo est assez courte (3’50) mais on découvre un grand homme de la musique. Il y a aussi une galerie photos appelée « Les Matte-Paintings » qui nous fait découvrir avec stupéfactions les effets visuels de certaines scènes, une autre sur les gravures de Gustave Doré du conte initial. Le dernier supplément à voir est l’interview de Jean-Pierre Dionnet un des hommes clés de la création du film, il est sympathique et très bavard.
On cherche tout de même les autres interviews, en vain, aucun acteur n’intervient, c’est un manque certain pour une édition débordante de suppléments.
Les crédits DVD sont cachés, à vous de les découvrir et en cherchant un peu on s’aperçoit qu’ils ne sont pas les seuls…
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les Bonus Cachés pour ce DVD ]
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A première vue, le packaging parait simple et sombre malgré un titre en léger relief, mais la qualité du fourreau laisse présager un intérieur bien joli et de même qualité.
Le digipack garde la couleur verte foncée mais il se déplie en trois volets possédant un très joli décor de fond. Sur le premier volet, un encart offre un épais livret ainsi qu’un CD audio dans sa propre pochette et grâce auquel on peut faire écouter le conte aux enfants avec la merveilleuse voix de Romane Bohringer. Les deux autres volets sont réservés aux deux disques qui eux sont sérigraphiés assez simplement et identiquement, on sent une légère déception malgré leur grande qualité d’impression.
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