Ce "Dying time" nous présente un psychopathe d'inspiration satanique complètement barge. Et heureusement, car sa prestation à l'écran vient vaguement illuminer ce film dont le script reste terriblement basique, suivant l'enquête de deux flics que tout oppose ( mais qui finiront par s'aimer, cinéma oblige ) traquant ce malade enterrant vivant ses victime en offrande à Satan. Ce qui nous vaut en plus plusieurs séquences répétitives de messes noires à deux balles, plutôt drôles au Nième degré. Le métrage laisse une grande place à l'action avec quelques gunfight pas trop énervés ( dont un dans un cimetière, çà fait joli pour l'affiche ) et des scènes espérant amener un suspense ( qui ne viendra jamais ), lors des enlèvements de jeunes filles, ce qui aurait pu se traduire par un rythme assez vif sans de très longues séquences de dialogue bien pourries et pénibles à suivre, censées se justifier par l'antagoniste des personnages. Bien entendu, les différents rebondissements sont ici plus que prévisibles et la traditionnelle happy-end viendra clore cette histoire qui serait vraiment banale sans le charisme de son méchant, bien pervers ( il filme ses messes noires pour se tripoter ensuite en les regardant, par exemple ) et qui n'hésite pas à flinguer à tout va. Et justement, son interprète, Paul Drake, surnage aisément dans ce casting où tout les autres acteurs semblent bien nuls et inexistants, la palme revenant à une Deborah Downey terriblement mauvaise et pas du tout crédible en inspectrice de choc ( trop molle ) et de charme ( on est bien loin du canon de beauté ). Les effets spéciaux se réduisent à de rares et faciles impacts de balles, le film demeurant résolument soft par ailleurs. Donc, ce "Dying time" peut se laisser regarder, à condition de n'être vraiment pas trop exigeant !
|