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Titre
:
Batman (1966)
Version :
Française
Auteur de la critique :
ChevalierArverne
Date de la critique :
30/04/2006
Cette critique a été
visitée
361 fois.
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Editeur : 20th Century Fox Année de sortie au cinéma : 1966 Date de sortie du DVD : 05/06/2002 Durée du film : 101 minutes
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Résumé :
Les quatre plus grand criminels de Gotham city, Le Joker, Catwoman, Le Sphinx et le Pingouin, ont uni leurs force maléfiques pour prendre le contrôle de la planète. Dans ce but, il s'emparent d'une invention secréte reduisant les êtres humains à l'état de poudre. Batman et Robin, défenseurs des faibles et des opprimés, s'opposent à leur funeste plan.
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Avis
Artistique |
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Avis
sur le film : |
(8/10) |
SHEBAM ! POW ! BLOP ! WIZZ ! Seconde adaptation cinématographique du comics de Bob Kane, « Batman : le film » fut tourné au cours de la première saison de la série télé qui réunissait la même équipe. Ici, les intentions sont bien différentes de celles de Burton et de son orageux justicier de la métropole gothique, les auteurs préférant s’orienter vers le burlesque et le second degré.
C’est donc dans un univers proche de Mel Brooks que s’enchaînent les déductions biscornues des héros, un requin piégé en plastique, le débarras problématique d’une bombe en pleine rue, un périscope à tête de pingouin, la vente d’un sous-marin atomique par le Pentagone sans que ce dernier ne demande son identité à l’acheteur ou encore la déshydratation du conseil général de l’ONU. On retrouve d’ailleurs un certain esprit qui fera la gloire des shows télés de la BBC 10 ans plus tard : L’escalade d’un mur filmé grâce à une rotation à 90° de la camera (Benny Hill) ou bien l’atterrissage en chute libre sur un improbable bloc de caoutchouc (Monty Python).
Les auteurs n’hésitent pas non plus à parodier l’usage immodéré des écriteaux et autres signalétiques dans les bandes dessinées, les gadgets de l’homme chauve-souris ou le QG des ennemis publics s’y prêtant à merveille. Car en effet, cette adaptation ne se limite pas à une suite de gags, c’est tout le style comics que le réalisateur cherche à reproduire à l’écran. Grâce aux incursions de la terminologie BD dans l’image bien sûr, mais aussi par le choix des couleurs (vert pomme, violet, jaune citron) ainsi que via un recours aux cadrages inclinés pour l’ensemble des scènes se déroulant au fond du sous-marin.
Loufoque et inventif, ce Batman sixties reflète un esprit kitsch du super-héros aujourd’hui évaporé dans l’océan de la numérisation et des tenues en latex SM.
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