Jean-Christophe Grangé est un auteur à succès, pas de la volée d'un Chrichton car trop complaisant avec l'horreur et la torture gratuite (les rivières pourpres est son roman le plus soft), mais avec une intensité telle que le cinéma ne devait pas mettre trop longtemps à le trouver. C'est Kassovitz qui s'y colla en tentant de mettre en images pour la première fois une histoire qu'il n'avait pas écrit. Et qu'elle histoire ! La fin du livre est ratée, et soyons franc celle du film aussi. Mais si on peut sortir perplexe du cinéma, le DVD ne nous laisse aucune chance, tout se trouve dans le film, de la première à la dernière explication. Mais jamais le spectateur ne peut se laisser porter par l'enquète. Il doit suivre, ne pas s'attendre à des redondances, ce qui est dit ne l'est qu'une fois. Kassovitz nous oblige à revoir son film, et cette obligation est très plaisante tant il est esthétiquement réussi.
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